Récemment un nouveau groupe professionnel intervient dans les prisons : les socio esthéticiennes. Leurs pratiques participent à la reconstitution de l'image et de l'estime de soi de la femme incarcérée et contribuent à leur resocialisation. S'il apparait légitime de préparer la sortie institutionnelle et la réinsertion sociale, il apparait novateur de créer de nouvelles conditions pour «aller mieux» en prison. Cette réalité favorisant l'« aller mieux » carcéral révèle d'évolutions globales. D'abord, de l'élargissement du secteur de l'intervention sociale et de la notion de care, ensuite des modifications de l'univers pénitentiaire dans ses dimensions culturelles et sociales, enfin des changements politiques et sociétaux ; reconfigurant sans cesse, pour faire société, les notions de lien social et de solidarité.
[1] Maître de Conférences de Sociologie à l'Université Paris 13, Sorbonne Paris Cité.
IRIS (Institut de recherche interdisciplinaire sur les enjeux sociaux Sciences sociales, politique, santé)
UMR 8156 CNRS-Inserm-EHESS-Université-Paris1.
| Type : | : | Résumé |
| Thématiques | : | Nouvelles professions, nouvelles fonctions autour de l'aide à aller mieux |
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