À partir d'une recherche menée auprès de l'antenne de Rio de Janeiro du mouvement « antimanicomial » (anti-asilaire) brésilien, sera proposée une discussion sur l'espace politique ouvert par ce mouvement et les enjeux et défis rencontrés dans l'affirmation d'une agora multiple et inclusive où les « usagers » sont des acteurs essentiels. L'engagement auprès d'un collectif militant permettrait à ces derniers l'affirmation de possibilités discursives et d'existence ainsi que l'expérimentation d'une « latéralité » inédite avec des intervenants en santé mentale. Il sera question du pli politique qui surgit lorsqu'un mouvement social, à travers ses actions collectives et assemblées délibératives tente de transformer les rapports entre folie et société.