7-9 janv. 2015 Villeneuve d'Ascq (France)

Espace des résumés > Par auteur > Marsili Massimo

L'irruption du temps et du vécu dans la définition des troubles mentaux : s'en sortir de l'approche naturaliste des maladies mentales.
Massimo Marsili  1, *@  
1 : EPSM Lille Métropole - Centre Collaborateur OMS
EPSM Lille Metropol - Centre Collaborateur OMS
* : Auteur correspondant

Ré-tablissement, ré-silience, re-covery, sont les mots le plus fréquemment entendus aujourd'hui dans la réflexion théorico-pratique au sujet des troubles mentaux.

Le préfixe « re » implicitement met l'accent sur le retour, sur une deuxième chance donnée, sur le rôle du temps et de l'histoire dans les possibles évolutions des troubles.

Ce qui est, sous le point de vue conceptuel, tout à fait contraire au déterminisme proposée implicitement par les sciences naturelles, qui met l'accent sur ce qui est naturellement nécessaire.

Les exemples portés par les MSP sont enfin la confirmation que cela est possible et qu'il ne s'agit pas d'une utopie.

Aujourd'hui on peu s'en sortir de la simplification médicale, modélisée tout au long de deux derniers siècles, qui concerne les troubles mentaux.

L'approche aujourd'hui ne peut que être complexe, en même temps biologique, psychologique et social. Co-présence obligatoire, dont l'ignorance ne peut qu'amener à des interprétations inefficaces, trompantes et, malheureusement, souvent inhumaines.

L'intervention se propose d'encadrer le rapport entre bien être mental et troubles mentaux sous un nouvel arc conceptuel, en s'appuyant sur des exemples concrètes et sur le travail pratique pour la santé mentale.


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